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mise à jour le 25/12/2013
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Depuis les faits ci-dessous une
moitié de la Z.A.C. a finalement été réalisée sur Collégien, sur la
partie Est de la plaine agricole. Il n'a pas été possible de s'y opposer.
Actualité : le
projet se poursuit du côté Ouest sur Croissy-Beaubourg, voir les documents sur l'environnement que nous
nous sommes procurés
Annexe II : résultats de terrain (7 Mo) :
Nous vous recommandons de télécharger ces documents en cliquant sur les ronds bleus et de les lire, puis d'aller parcourir le terrain et de nous communiquer vos observations. Se munir de bottes ou de bonnes chaussures de marche. | ||
Les
douves de la ferme de Lamirault sont à l'origine de ru des Noisettes.
Il part sous le hêtre pourpre et commence la traversée de la plain par
des busages dans la partie agricole. Il emprunte ensuite plusieurs parcours à relever, en recueillant les eaux de plusieurs fossés. |
Les douves de la ferme de Lamirault |
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Une
vaste zone humide se trouve sur le parcours du ru des Noisettes, avec
une végétation aquatique composée de carex et de phragmites, notamment. Il s'agit de milieux humides intéressants pour les batraciens, et donc à préserver et mettre en valeur. |
Des milieux humides importants |
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Puis le ru des Noisettes longe un moment le chemin du Pavillon, avant de rentrer dans le Petit Parc. Plusieurs fossés provenant de la partie nord de la plaine rejoignent alors le ru.
N.B. : les études ci-dessus ne sont pas terminées et n'ont pas identifié le parcours de ce ru. |
Le ru des Noisettes avant son entrée dans le Petit Parc |
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Plusieurs
boisement parsèment la plaine de Lamirault. Ils se situent en milieux
moins humides et comportent des arbres qui témoignent d'un milieu plus
ouvert anciennement, peut-être des prés et des pâtures. |
Un des boisements de la plaine de Lamirault |
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Un
registre de "concertation" est à votre disposition en mairie de
Croissy-Beaubourg pour que vous y écriviez vos souhaits pour la
préservation de cette partie de la plaine de Lamirault. |
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Description rapide du monument historique |
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Extraits de l'arrêté n° 85 /2469 du Préfet de Région : CONSIDERANT "que la ferme de Lamirault présente un intérêt certain sur le plan de l'ethnologie par son caractère typiquement briard et qu'elle constitue un témoin de l'architecture rurale d'une rare qualité à proximité immédiate de la Ville nouvelle de Marne-la-Vallée ; ARTICLE 1er : "Sont inscrites sur l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques les parties suivantes de la ferme de Lamirault ... les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments, pont et douves à l'exclusion des bâtiments sud ... NDLR : Les bâtiments sud non
inscrits sont des hangars métalliques
édifiés récemment et avant
l'inscription et sans intérêt
architectural.
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Les douves et les bâtiments vus depuis l'est |
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L'allée de Poiriers qui, de la Ferme de Lamirault, mène à la R.D. 471 vers le nord, en traversant la plaine agricole d'une centaine d'hectares d'un seul tenant. | |
Les parties les plus anciennes datent probablement du XIII ème siècle |
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Le chemin Richou, privé, part de la R.D. 471 depuis l'est. Il mène à la forêt de Ferrières en passant devant la Ferme de Lamirault. Une servitude de passage existe pour l'Office National des Forêts. | |
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La ferme de Lamirault est une ferme fortifiée, entourée de douves. Son existence est déjà mentionnée dans les années 1200. Elle est la partie qui subsiste du fief acquis au XVème siècle par Fouché, puis plus récemment par James de Rothschild. Le cercle rose autour de la ferme de Lamirault montre le périmètre de protection au titre des monuments historiques.
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Ce qu'était le projet d'EpaMarne | ||
Le projet de l'EpaMarne consiste à urbaniser environ 80 % de la surface de la plaine agricole, de 100 ha, avec des activités industrielles, 2.000 emplois seraient prévus (environ la moitié des possibilités que donne habituellement cette surface de terrain). Mais il est prouvé (dans les documents d'urbanisme officiels eux-mêmes : Schéma Directeur du Val-Maubuée et P.A.Z. des Z.A.C.) qu'il reste dans les zones d'activités existantes de la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée suffisamment de surface de plancher constructible pour répondre aux besoins en matière d'emplois. Le reste de la zone, au nord de la forêt de Ferrières et de part et d'autre de la ferme, pourrait être occupé par des activités où le cheval aurait une place importante. Mais l'organisation de la zone ne permet pas de circulations sans conflits entre les chevaux (environ 400 seraient dans le site), les accès à la forêt (débardage, accès du public). Il semble qu'hormis un chemin dont la largeur n'est pas précisée, la quasi totalité de cette surface de 20 ha resterait privative. Nous n'avons pas trouvé que le P.A.Z. et les documents de la Z.A.C. prenaient suffisamment en compte l'environnement exceptionnel de cette plaine agricole, de la ferme de Lamirault et de la forêt régionale de Ferrières. Sans doute pour remédier à cette prise en
compte insuffisante de l'environnement, EpaMarne a mis en
chantier une charte de Haute Qualité
Environnementale. Cette "charte" était tellement insignifiante que nous avons refusé de la signer. Nous suivons régulièrement, depuis l'origine, les réunions qui préparent cette charte. Nous ne sommes pas séduits par le projet de charte actuel, qui ne saurait remédier aux insuffisances réglementaires de la Z.A.C.. Les arrêtés de création de la Z.A.C. et d'approbation du P.A.Z. ont été signés le 30 mai 2001, et sont parus dans les annonces légales du Parisien le 21 juin 2001. Nous avions jusqu'au 21 août pour en demander l'annulation. Nous préférons toujours les solutions concertées aux solutions contentieuses. C'est pourquoi nous avions déposé auprès du Préfet de Seine-et-Marne un recours gracieux, qui aurait pu permettre de trouver une solution concerté protégeant ce site exceptionnel dans la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée. | ||
Ce recours gracieux ayant été rejeté, nous avons déposé une demande d'annulation au Tribunal Administratif de Melun. A l'audience du
jeudi 21 novembre 2002, au Tribunal Administratif de Melun,
le Commissaire du Gouvernement a conclu à
l'annulation des arrêtés préfectoraux
créant la Z.A.C. et approuvant le
P.A.Z..
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(jugement notifié le 18 janvier 2003, extraits) Article 1er : Les arrêtés du 30 mai 2001 du préfet de Seine-et-Marne portant approbation de la ZAC " de Lamirault ", approbation du plan d'aménagement de zone et déclaration d'utilité publique de l'acquisition d'immeubles dans l'emprise de la ZAC sont annulés. N.B. : Plusieurs internautes n'ont pas compris une partie du jugement. Dans le considérant sur la régularité de la concertation on peut lire : "...que cette irrégularité est cependant sans influence sur la légalité de l'arrêté du 31 mai 2001 du préfet de Seine-et-Marne en tant que celui-ci déclare d'utilité publique l'acquisition d'immeubles relatifs à la zone ;". Il faut comprendre que l'irrégularité de la concertation ne concerne pas l'arrêté du 31 mai 2001 déclarant d'utilité publique les acquisitions, mais que cette irrégularité affecte la légalité des autres arrêtés du Préfet de Seine-et-Marne, du même jour, et qui concernent la création de la zone et l'approbation du P.A.Z.. Le Préfet de Seine-et-Marne a, en effet, pris le même jour trois arrêtés concernant la Z.A.C. de Lamirault :
Le jugement du Tribunal Administratif annule les trois arrêtés, le premier pour cause d'irrégularité de la concertation, le second en raison de l'incompatibilité du règlement de la zone D, le troisième par voie de conséquence de l'annulation des deux premiers arrêtés illégaux. | ||
Et maintenant ? |
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L'EpaMarne a fait appel de ce jugement, puis s'est désisté en commençant une procédure pour créer une nouvelle Z.A.C., et, dix ans après la "concertation" a repris pour la partie de la plaine agricole située sur Croissy-Beaubourg... | ||
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Vous pourrez encore vous détendre en voyant cette plaine agricole, dernier grand espace agricole ouvert dans le secteur II de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Les bâtiments de la ferme de Lamirault sont devant la forêt, au bout de l'allée des Poiriers qui sépare la plaine agricole en deux parties. Ici la moitié est, sur la commune de Collégien. | |
L'agriculture continuera de travailler la terre, d'entretenir le paysage, de planter et de faire des récoltes |
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