Retour au sommaire			Dernière mise à jour : 22/08/2016
Nos arbres remarquables
Chataignier	Castanea sativa	Dans le hameau de Chantareine, à Saint-Denis-Les-Rebais trône un splendide exemplaire de cet arbre qu'on appelait le pain du pauvre, à cause des chataignes comestibles. Sous les Romains, Tite-Live raconte qu’à l’époque de l’invasion de la Gaulle par Jules César, l’armée incendiait les forêts pour affamer les populations locales.	Sa circonférence à 1,3 m était de 5,9 m en novembre 2012.
Wellingtonia, Séquoia géant	Sequoiadendron giganteum	Il est originaire de l'ouest de la Serre Nevada, en Californie où il n'y en a plus que quelques bosquets. Cet espèce a été découverte en 1852. En Amérique un individu, appelé le "Général Sherman", est d'une hauteur de 87 mètres, son tronc a une circonférence de 24 mètres. Planté en Europe relativement récemment, on ignore si il peut sous nos climats atteindre de telles dimensions.	On en trouve un ancien et un jeune place de Barmstedt (dite des Sapins) à Roissy-en-Brie ; toute une allée à Ferrières-en-Brie et Pontcarré, et à Ozoir-la-Ferrière. Un autre, dont le développement commence à être important, se trouve un peu plus loin vers la Mairie, dans un jardin.
			Le Sequoiadendron giganteum de la place des "Sapins", à Roissy-en-Brie.
Gingko, arbre aux 40 écus	Gingko biloba	C'est un arbre pratiquement inconnu à l'état sauvage, même dans son pays d'origine, la Chine. Unique espèce du genre, c'est une relique de la flore ancienne. Des feuilles fossilisées ont été trouvées en France dans des couches géologiques vieilles de 250.000.000 ans. Il existait déjà au temps des Dinosaures, mais a subi l'évolution et les grandes glaciations. Il s'est maintenu en Asie grâce aux chinois qui le plantent dans les jardins les parcs et les temples.
		Les feuilles, d'une forme particulière, sont en forme de patte de canard. Ce qui lui a valu son nom de genre "Gingko", qui signifie patte de canard en chinois ancien. Le nom de l'espèce "biloba" vient de ce que sa feuille est divisée en deux lobes.
		L'espèce est dioïque, les arbres sont mâles ou femelle. Les pieds femelles donnent, lorsqu'ils ont une quarntaine d'années, des fruits ressemblant à des prunes jaunes.
		Le feuillage prend une belle teinte jaune dès le mois d'octobre.
Un individu femelle se trouve à Emerainville, dans la Réserve Naturelle Volontaire du parc Denis-le-Camus.		Les fils électriques ont maintenant été enlevés
En 1989, pour commémorer le bicentenaire de la révolution française, le Conseil Général de Seine-et-Marne a offert à chaque commune du département un Gingko-biloba. Il s'agissait de planter l'arbre de la Liberté, pour remplacer ceux qui avaient été plantés vers 1789 et ceux qui les avaient déjà remplacés vers 1880. Savez-vous à quel endroit de votre commune cet arbre a été planté ? Savez-vous si cet arbre (ou un de ses prédécesseurs) existe toujours ? Laissez nous un message dans notre boîte aux lettres : association-renard@orange.fr pour nous signaler de beaux arbres, nous dire où se trouve le Gingko ou l'arbre de la Liberté dans votre commune.
Orme (Ulmus campestris) Arbre victime de la maladie de la Graphiose, qui atteint les arbres de plus de vingt ans. Le R.E.N.A.R.D. participe à la sauvegarde de ce bel arbre dans le cadre d'une action regroupant le ministère de l'agriculture, l'O.N.F. et d'autres. Le R.E.N.A.R.D. a recensé des Ormes qui semblent résister à cette maladie. Des clones de ces Ormes résistants ont été plantés en forêt de Ferrières et d'Armainvilliers, à Férolles-Attilly au lieu-dit l'Orme Marrotto et dans le parc Denis-le-Camus, à Emerainville.
Chêne	Quercus sp.	Le roi de la forêt, le plus âgé se trouve en Normandie à Allouville-Bellefosse, il serait âgé d'un millier d'années !	Le Chêne Saint-Jean, à Croissy-Beaubourg, est plus modeste, il a probablement commencé à pousser aux environ de l'année 1750.
	Le Chêne Saint-Jean
Le 1er mai 1981 la circonférence du Chêne Saint Jean était de 4,35 m, à 1,3 m de hauteur. Le 1er mai 1989 elle était de 4,47 m. Le 7 juin 1998 de 4,67 m. Le 28 juillet 2001 sa circonférence était de 4,74 m. Le 6 octobre 2003 elle était de 4,75 m. Lle 30 novembre 2008 elle passait à 4, 77 m. La dernière mesure donnait, le 1er mars 2012 elle devenait de 4,92 m (à vérifier). Son accroissement moyen sur vingt ans est donc de 1,95 cm/an. On peut donc estimer grossièrement que ce chêne a germé aux environs des années 1750. Il a reçu la foudre durant l'été 1987 (l'écorce est fendue de haut en bas). Une grosse branche est tombée en juin 1998.
Hêtre	Fagus sylvatica	Cet arbre, aux bourgeons longs, pointus et piquants, dont l'écorce est lisse et régulière, atteint de belles dimensions.	Nous connaissons deux Hêtres remarquables, le Hêtre Richou, à Croissy-Beaubourg et un autre à Favières.
		Le Hêtre Richou	Le feuillage du Hêtre intercepte beaucoup de lumière et empêche la pousse d'autres arbres sous son couvert.
	Le Hêtre Richou est situé sur le bord d'un fossé qui permet de voir ses racines impressionnantes ! Il est mentionné par le Conseil Général parmi les arbres remarquables du département.
Tour de taille du Hêtre Richou 26 janvier 1991 : 4,15 m. 15 septembre 2006 : 4,38 m 8 mars 2012 : 5,21 m (Annick ?)
Le Hêtre pourpre	L'un d'eux se trouvait près de l'église de Roissy-en-Brie un autre est dans un jardin, entre la rue Pasteur et la rue Pierre Curie. On peut voir deux Hêtres pourpres à Ferrières-en-Brie, un peu avant d'arriver au château.	Bien que protégé par le règlement du lotissement de la rue Pierre Curie, le Hêtre pourpre qui agrémentait tout le quartier a eu son tronc coupé à six mètres de hauteur.
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