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Il existe réglementairement trois catégories principales de déchets, en dehors des déchets nucléaires :
Le S.I.E.T.O.M. ne traite que les déchets non dangereux, pour lesquels trois solutions principales de traitement existent. Dans tous les cas, en principe, depuis 2002 on doit d'abord retirer des déchets la partie valorisable (emballages, matériaux...) ; c'est la raison de la collecté sélective à laquelle vous participez. On ne doit mettre en décharge ou incinérer que les déchets ultimes (ceux qu'on ne peut plus récupérer actuellement). | |
Les différents modes de traitements sont souvent complémentaires, par exemple ce qui ne se composte pas est ensuite incinéré ou mis en décharge. | |
Décharges : les déchets sont mis en tas et recouverts de terre. La surveillance de la décomposition et des pollutions se fait pendant une trentaine d'années. Une décharge occupe, comme, par exemple, à Férolles-Attilly, plus de 25 ha sur une hauteur de 25 m. On peut voir le tas des déchets en allant d'Ozoir-la-Ferrière à Chevry-Cossigny. Les nuisances peuvent être olfactives ou de pollution (rejets des eaux pluviales ayant traversé les déchets ou transport...). |
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Usine d'incinération de Melun Vaux-le-Pénil en construction en 2001 |
Incinération : des installations industrielles compliquées et donc coûteuses, brûlent les déchets. Il s'agit de la destruction de matériaux , destruction qui produit de la chaleur qu'on peut récupérer. Les risques de pollution sont importants du fait des réactions chimiques provoquées par la chaleur. Après incinération il reste 30 % de mâchefers éventuellement réutilisables, et 2 % de "cendres" qu'ont doit vitrifier et mettre en décharge pour les déchets dangereux. Les nuisances sont dues aux pollutions provoquées par l'incinération, après les traitements réalisés sur les gaz et fumées ; ainsi qu'aux transports. |
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Compostage : la partie fermentescible des déchets est minéralisée par des bactéries et donnent après décomposition aux environs de 60 °C, en quelques semaines du compost -similaire à celui que vous faites sans doute dans votre jardin - qu'on peut utiliser pour amender les champs. Les produits du compostage sont réutilisés. Les installations sont plus simples. Les nuisances peuvent être dues aux odeurs provoquées par la décomposition en absence d'oxygène, si le compost n'est pas suffisamment aéré, et au transport. |
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Le S.I.E.T.OM. traite les déchets ménagers de 41 communes, soit 150.000 habitants pour un total actuel de 50.000 t/an, environ, 65.000 t/an sont prévues en 2025. Ses installations de traitement se trouvent depuis l'origine du syndicat à Ozoir-la-Ferrière, à l'est du pont de Belle-Croix entre la R.D. 471 et la gare de Gretz-Armainvilliers. | |
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Le compostage installé actuellement à Ozoir-la-Ferrière a été autorisé par un arrêté préfectoral du 6 décembre 1968. L'augmentation de la quantité de déchets compostés a été autorisée par un autre arrêté préfectoral du 30 mars 1990. L'installation actuelle fonctionne avec ces autorisations. | |
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L'incinération a été autorisée à Ozoir-la-Ferrière par un arrêté préfectoral de 1974. Des mises aux normes ont été imposées successivement par des directives européennes, des lois, décrets et arrêtés français afin de diminuer les pollutions des installations d'incinérations qui s'étaient révélées dangereuses au cours des exploitations (dioxines, notamment). | |
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Après l'arrêt de l'usine d'incinération le R.E.N.A.R.D. est intervenu auprès du S.I.E.T.O.M. pour que le traitement des déchets se fasse avec les méthodes les moins polluantes potentiellement, par le compostage. | |
Les nouvelles installations à réaliser pour mettre en place un compostage permettant de réduire les nuisances nécessitaient une nouvelle autorisation pour la modification des installation existantes. Une enquête publique s'est déroulée en décembre 2005 et a abouti à un avis favorable du commissaire-enquêteur et de tous les élus. Des inquiétudes s'exprimant le projet de modernisation a pris du retard et des oppositions se sont manifestées. Des rapports d'experts ont été demandés par la commune d'Ozoir-la-Ferrière, le S.I.E.T.O.M. et le Préfet. Le R.E.N.A.R.D. met ces rapports à votre disposition. La D.R.I.R.E. (Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement), a émis des rapports que nous vous communiquons également. Le Co.D.E.R.S.T. (Commission Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologique), instance donnant son avis au Préfet et comportant des membres d'association, a examiné le projet le 21 février 2008. Son avis a été favorable. Nous mettrons ici le compte-rendu de cette réunion dès qu'il nous sera parvenu. Le Préfet autorisera ensuite l'exploitation de ces installations. (Il est en même temps nécessaire qu'une modification du Plan d'Occupation des Sols d'Ozoir-la-Ferrière intervienne pour pouvoir accorder le permis de construire les bâtiments. Une déclaration de projet à été présentée en enquête publique en décembre 2007 et a donné lieu à un avis favorable du commissaire-enquêteur. Nous vous tiendrons au courant de la suite des décisions ou contestations qui interviendront). | |
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L'entrée actuelle des installations du S.I.E.T.O.M. à Ozoir-la-Ferrière, sur la R.D. 350 vers Gretz-Armainvilliers. Le bâtiment est celui des installations d'incinération arrêtées, il doit être démoli. |
A droite au fond le pont de Belle-Croix sur les voies de chemin de fer et la R.D. 471. Nous avons écrit à la D.D.E. pour avoir des informations sur les alignements d'arbres à restaurer, comme cela a été fait de l'autre côté de la R.D. 471, avenue Erasme, après la R.D. 471, dans la ville d'Ozoir-la-Ferrière. |
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Le projet des bâtiments abritant les installations de compostage, vus depuis le pont de Belle-Croix au dessus des lignes S.N.C.F., sur lequel passe la R.D. 471. |
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Page en cours de rédaction | |
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Naturellement le R.E.N.A.R.D. est à votre disposition pour vous expliquer ces documents et vous communiquera les copies des lettres qu'il a envoyé et les réponses qu'il a obtenu, aux personnes qui souhaiteraient des informations plus détaillées et voudraient connaître les réponses données par les administrations. | |
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Dernière mise à jour : 18/05/2008 |