Où est-elle prévue dans le projet de PLU du Plessis-Trévise ? |
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C'est
la seule liaison prévue dans le PLU du Plessis-Trévise (page 41 des OAP), avenue Bertrand,
pour relier le bois Saint-Martin au Plessis-Saint-Antoine. Qui pourrait croire qu'une plate-bande entrecoupée de stationnements serait de nature à restaurer ou préserver une liaison naturelle ? |
Où est-elle prévue dans le projet de PLU de La Queue-en-Brie ? |
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Le rapport de présentation du PLU dit, page 50 : "Les
corridors linéaires : il s’agit d’espaces de nature ordinaire
présentant une continuité au sol, sans obstacles, et permettant de
relier deux réservoirs de biodiversité de façon linéaire. Ils
permettent les déplacements de la faune terrestre (mammifères notamment)." La légende de la flèche verte est : "Assurer la préservation de vastes espaces ouverts et des aménagements paysagers qui soient garants de l'intention de continuité écologique". Qui pourrait nous expliquer ce que signifie le charabia concernant la légende de la flèche ? Qui pourrait croire qu'une simple flèche verte dans l'urbanisation serait de nature à restaurer ou préserver une liaison naturelle ? |
Où est-elle prévue dans le projet de PLU de Pontault-Combault ? |
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Le
PLU de Pontault-Combault est en cours de révision. Les documents que
nous avons montrent le souci de prendre en compte la liaison
écologique, mais sans que beaucoup de précision ne soit apporté sur la
façon de le faire. Ayant demandé à être consultés sur le projet de PLU nous interviendrons sur ce sujet, notamment. |
Nous
décrivons ci-dessous le tracé le plus évident et le plus naturel de
cette liaison écologique. Ce tracé correspond au corridor repéré dans le SRCE et dans le SDRIF.
Nous sommes à votre écoute si vous avez des remarques L'ordre
de grandeur d'une liaison écologique en zone urbaine serait de 25 à 50
mètres pour une liaison prairiale, surtout si elle aurait plusieurs
usages. Elle peut être plus réduite localement, sur une distance très
limitée.
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Le chemin rural n° 1 de Villiers-sur-Marne à Combault
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En
arrivant au chemin des Princes qui rejoint le bois de Célie et les
espaces boisés de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (le bois du
Boulay, bois de la Grange, bois de Grace et le parc de Noisiel. A gauche le bois Saint-Martin, important réservoir de biodiversité protégé par un arrête de protection de biotope |
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Le chemin rural n° 16 de La
Queue-en-Brie à Gournay |
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| Un chemin bordé d'arbres et d'espaces en herbe, mais où est passé le fossé qui compléterait avec une liaison humide ? |
Des herbes sauvages qui permettent aux insectes de butiner. Ici un bourdon des pierres (Bombus lapidarius) sur une centaurée. | |
Les bas-côtés sont habités de plantes sauvages, favorables aux insectes. Mais la largeur est réduite, il faudrait rouvrir le chemin sur les espaces communs du bois Lacroix (Pontault-Combault) et incorporer dans la liaison écologique des parcelles qui bordent le chemin (Le Plessis-Trévise). |
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Le chemin de Gournay se glisse dans l'urbanisation |
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L'entrée
du chemin de Gournay, depuis l'avenue de Combault et l'avenue de
Caminha. La clôture du stade et les murs des constructions, à droite, ne
laissent pas beaucoup de place pour la végétation ! |
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Mais
un peu plus loin une parcelle boisée (AH401) d'environ 4.800 m²
pourrait permettre un relais dans le couloir écologique, à condition
que la clôture permette le passage de la faune ! |
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Au
bout de la rue Watteau l'entrée de cette parcelle boisée. Un nid
d'écureuil a été identifié dans un des arbres de la parcelle. |
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Après
se trouve une assez longue séquence où la place du végétal est très
réduite, mais il était prévue une bande de 10 m de large dans la plus
grande partie des parcelles du côté du Plessis-Trévise... Il faudrait, au minimum, prévoir des emplacements réservés (2° de l'article R151-43 du code de l'urbanisme) et prévoir des passages pour la faune au bas des clôtures (3° de l'article R151-43 du code de l'urbanisme) |
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Au
niveau du bassin d'eaux pluviales de l'avenue Louis Daubenton, on
observe un nouvel espace ouvert qui conforte la liaison naturelle. A noter la visite du bassin par le héron cendré (Ardea cinerea) qui doit venir y chercher des mollusques ou des batraciens. |
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Entre
l'avenue Gonzalve et l'avenue Jolly se trouve un autre bassin d'eaux
pluviales qui pourrait être mis à profit pour créer quelques milieux
humides. A noter le recul de la clôture du bassin qui permet l'élargissement du corridor écologique. |
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A
l'ancienne entrée du domaine du Bois Lacroix (Pontault-Combault) on
retrouve l'avenue Jolly, conservée en chemin naturel, avec un joli
charme (Carpinus betulus). Ensuite le chemin de Gournay rentre dans un espace moins urbain. Une bande boisée de 10 m devrait figurer du côté du Plessis-Trévise (AP92/324 du 23 janvier 1992). |
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Le bois du Plessis-Saint-Antoine et le bois Lacroix | |
La
liaison écologique traverse ensuite le bois du Plessis-Saint-Antoine
(agrandi par la cession de 1,6 ha de forêt par Kaufmann & Broad en
1992). Elle rejoint le Champ-Garni au nord de la route de Combault, dans un espace aménagé par la Région Ile-de-France avec un cheminement partant de la limite avec Pontault-Combault. |
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Le Champ-Garni, le Buisson Fleuri | |
Il faut ensuite traverser la route de Combault pour retrouver la plaine agricole du Champs-Garni. |
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La
continuité écologique est assurée par la traversée de l'espace agricole
et le bois du Buisson Fleuri qu'on apperçoit à droite. |
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Mais
la continuité écologique (La Queue-en-Brie) est interrompue par
l'urbanisation. Il faudrait placer sur cette urbanisation des
emplacements réservés (voir l'article R151-43 du code de
l'urbanisme), pour permettre de restaurer la continuité écologique. |
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Le boisement de la Pierre-Lais
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Après
cette interruption de la continuité écologique par l'urbanisation on
retrouve un petit boisement; celui du Mail de la Pierre-Lais, qui
permet de retrouver les espaces agricoles. |
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La vallée du Mortbras | |
La
traversée de la vallée du Mortbras par les espaces agricoles de la
Queue-en-Brie ne pose pas de problème pour la continuité
écologique, qu'il s'agisse des coteaux nord ou sud de la vallée du
Mortbras. |
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Les Quatre-Chênes | |
Un
peu en dessous de la RD 604/RN4 se trouve un bassin d'eaux pluviales, une mare,
qui accueille des batraciens, un ru s'en échappe qui rejoint le
Mortbras. |
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Dans la
ZAC (contestable et contestée) le corridor écologique serait maintenu
et restauré par la réalisation d'aménagements de 25 à50 m de large et
un passage sous la RD604/RN4. Mares, milieux humides et espaces naturels plantés de haies seraient prévus. On attend que cette proposition fasse l'objet d'une OAP claire et précise dans le projet de PLU de La Queue-en-Brie. |
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Avec
l'arrivée sur la partie du chemin Quatre-Chênes restée rurale s'annonce
l'entrée de la forêt Notre-Dame et d'une mare qui porte le nom charmant de
la mare du Pendu (Ttriturus vulgaris, Sphagnum...).. |
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La forêt Notre-Dame, a été classée forêt de protection par décret du 25 mai 2016 |
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