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mise à jour : 13/02/2016 |
Ferrières-en-Brie | |
Quelques images du passé
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Acquis en 1829 aux descendants de Fouché, ministre de la police de Napoléon Ier, par le baron James de Rothschild, pour 2.600.000 Francs, l’ancien château fut rasé. C'est le château qu'on peut voir sur le cadastre de Napoléon. Les étangs semblent avoir ensuite été modifiés, même si la photo qui suit semble ne pas montrer beaucoup de différence. Le
ru de la Brosse, qui sort des étangs du parc s'appelle ru de l'Abîme
en sortant de la forêt de Ferrières et s'appelait en 1820 ru des
Corvées.
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Habitation de Fouché à Ferrières (Seine-et-Marne) Dessin de Auguste Jacques Régnier |
Le
château actuel a
été construit entre 1853 et
1861, à l’initiative du baron James de Rothschild par Joseph Paxton,
enterré dans le parc. Le domaine de Ferrières reste le seul témoin de
ces grands domaines
du Second Empire en Europe. Durant la guerre de 1870 Otto
von Bismarck y aura une entrevue avec Jules Favre. Le parc et le château sont classés monuments
historiques. Il existait, depuis le château des points de vue, celui de Beague, de Roissy et de Lamirault. Les initiés peuvent encore en voir les traces dans la forêt. |
Le château actuel (carte postale de 1908) |
Le
RENARD a rédigé, du temps où on se promenait dans ce parc, un
petit guide sur les arbres et les plantations du parc du château
de Ferrières. On peut en avoir un aperçu par ce lien, pour rêver : |
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Le
hall du château, situé en son centre, est éclairé par une verrière
située au plafond, à une vingtaine de mètres de hauteur. A mi hauteur
court une galerie bordée de riches balustres. De nombreuses œuvres
d'art ornent les murs, comme le montre cette photo de 1865. |
Collection Sirot, 1865 (archives nationales) |
Des
fêtes étaient organisées dans le domaine de Ferrières. Ici une photo du
tableau de la dernière chasse avec le président Pompidou, vers
1972. Le
nombre de faisans tués est impressionnant ! Ces faisans étaient élevés dans la Faisanderie située dans le parc. Le domaine de Ferrières a été constitué grâce à l'achat par M. le baron de Rotschild, à partir de 1828 : du château de Belle-Assise, des fermes de la Sablonnières et de la Hotte, des terres de Pontcarré (600 ha) à M. Athanase. Puis du château de la Taffarette et du domaine du Génitois. Sans compter les bois de l'Archevéché et, enfin la ferme de Maulny au général Reille. |
Un tableau de chasse à Ferrières-en-Brie, vers 1972 (collection particulière Philippe ROY) |
Le
parc
de Ferrières, d'une superficie de 385 ha, s'étend jusqu'à Pontcarré et
comportait la ferme modèle. Il abritait des animaux introduits.
L'empereur du Japon offrait
aux propriétaires plusieurs cerfs sika (qu'on peut confondre avec les
cerfs axis comme sur cette carte postale). Ces cerfs se sont échappés du parc de Ferrières et installés dans la forêt de Ferrières. Il n'est pas rare d'en croiser au détour d'une allée, pourvu qu'on reste discret. |
Les cerfs axis (sans doute des sika) |
L'entrée
d'honneur, route de la Rucherie, se prolonge par l'allée du Génitoy, du
nom du domaine du Génitoy (parc, château et ferme), situé sur
Bussy-Saint-Georges. Le domaine du Génitoy appartenait également à la
famille Rothschild. Madame de Montespan
y a mis au monde des bâtards de Louis XIV. L'allée du Génitoy est inscrite à l'inventaire des sites et monuments naturels. Le rétablissement de sa continuité est demandée par un pont au-dessus de l'autoroute. |
L'allée du Génitoy, postée vers 1925 (photo plus ancienne, non datée) |
Les
maires des deux communes concernées avaient, en 2003 déjà, à la demande
du RENARD, affirmé l'intérêt du rétablissement de cette continuité. |
Lettre de
Ferrières-en-Brie : Lettre de Bussy-Saint-Georges : |
Les
communs du château ont été transformés en appartements. Ils
comportaient des écuries qui pouvaient accueillir 80 chevaux. |
Les communs du château |
La
ferme Van-de-Pitte, qui n'est pas la ferme modèle du domaine de
Ferrières qui se trouve sur Pontcarré, accueille maintenant une
résidence pour les séniors. Le corbillard
à cheval de Ferrières était remisé dans la grange de gauche en entrant.
On ignore où il a été rangé. Qui pourrait nous
le dire ? Une source sort de dessous la ferme et alimente un abreuvoir qui mériterait d'être restauré. Le bétail allait pâturer dans les prés de la Taffarette et au-delà. |
La ferme Van-de-Pitte vers 1910 |
Relais de poste datant du 19e siècle,
aménagé au début du 20e siècle à
l'initiative de la famille de Rothschild, destiné à servir de café avec
une salle de spectacle à
l'étage, pour les gens du village et le personnel du château de
Ferrières. La façade est ornée de quatre panneaux en céramique. Deux panneaux présentent des allégories féminines sorties directement des catalogues Boulanger ; les deux autres, réalisés spécialement pour le café Saint-Rémy, représentent la Marne à Lagny et l'entrée d'un train en gare d'Ozoir-la-Ferrière. L'hôtel Saint-Rémy, a été inscrit à l'inventaire des monuments historique en 1990. |
La façade de l'hôtel Saint-Rémy au début du siècle dernier Un des panneaux en céramique, la gare d'Ozoir-la-Ferrière (située en réalité à Roissy-en-Brie) |
La mairie a été construite en
1867, par la commune, après quelques péripéties qui ont fait
hésiter entre deux projets. On ignore pourquoi la cloche de la mairie a été fêlée et à rendu longtemps un son très particulier dû à cet accident. |
La mairie entre 1900 et 1905 |
La
salle du conseil municipal est une sorte de musée qui regroupe
des souvenirs concernant Ferrières-en-Brie, et des tableaux. Cette collection a été constituée grâce aux dons du Baron Alphonse de Rothschild à la Commune de Ferrières-en-Brie entre 1886 à 1900. On peut y voir quelques œuvres majeures dont les tableaux d’Eugène BOUDIN et de Stanislas LEPINE. |
Sur cette photo, prise le 10 février 2005, les conseillers ne sont pas de l'époque, mais le décor n'a pas changé |
La
place
de la mairie, aujourd'hui Auguste Trezy, était un lieu d'animation où
des concerts étaient donnés. Les Ferriérois ou Ferrobriards,
puisque les deux appellations sont acceptées, y venaient nombreux. |
La place de la mairie un jour de concert |
La
rue
Carnot accueillait des commerces. Il n'en reste plus beaucoup
actuellement. Mais il y a toujours une boulangerie rue de la Mairie. |
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La
Distillerie, un quartier s'est construit récemment là. En souvenir on y
trouve
les rues de l'Alambic, du Pressoir, du Chauffe-Vin et l'allée du
Col-de-Cygne. Le COS a peut-être été un peu dépassé dans ce quartier...
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Une vue ancienne de la Distillerie |
Comme les autres grands domaines (Marsaudière, Armainvilliers, Noisiel...) Ferrières avait sa ferme modèle, mise en place par le baron de Rotschild. Elle avait 14 chevaux et 12 bœufs. Les annales de l'agriculture française de 1854 disaient au sujet de cette ferme : "il serait difficile de rien imaginer de plus beau en ce genre que la vacherie hollandaise, la vacherie anglaise, les écuries, la laiterie, la bergerie, où sont réunis plus de six cents animaux de choix ; tout ce qui tient au système agricole est admirable et presque irréalisable pour d'autres que M. Rotschild...". On peut lire sur la voiture : "Grande Ferme Modèle du Château, lait chaud matin et soir, œufs du jour". Des livraisons à domicile étaient donc réalisées quotidiennement. |
La voiture de livraison de la ferme modèle La laiterie, en marbre blanc |
L'arrivée
du courrier en 1903. Les lettres et paquets arrivaient aussi en voiture
à cheval à cette époque, et deux fois par jour ! |
La voiture du courrier |
Les
lavandières travaillaient en aval du château, pour des raisons de
pollution du ru de la Brosse, mais les produits de l'époque n'étaient
pas les mêmes qu'aujourd'hui ! Mais le lavoir de la commune et l'abreuvoir étaient en aval... On lavait, à la buanderie de la Taffarette, 80.000 pièces de linges par an. |
La buanderie de la Taffarette |
Des
prairies permettaient le pâturage du bétail. On les retrouve encore
presque toutes aujourd'hui, notamment dans la vallée de la Brosse et à
la Taffarette. |
Les pâturages de la Taffarette |
Située
à l'ouest de la commune, près de l'allée des Séquoias, elle permettait
la fabrication de tuiles et de drains à la tuilerie de Pontcarré. |
La Glaisière, dont extrayait l'argile pour fabriquer des tuiles |
Si
vous avez des informations complémentaires ou des remarques sur cette
page, comme sur le reste du site, merci de nous en faire part. |
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