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Dernière mise à jour :  25/12/2016
La liaison écologique de
la forêt Notre-Dame au bois Saint-Martin

SRCE-FND-BSM
Le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique)
Disponible sur le site de la DRIEE : Vers le site de la DRIEE  (approuvé le 21 octobre 2013)

Sur cet extrait d'une des cartes du SRCE le Bois Saint-Martin est clairement repéré, il constitue un réservoir de biodiversité dans la liaison écologique entre la forêt Notre-Dame et les espaces boisés de Marne-la-Vallée, notamment. Le SDRIF a pris en compte le SRCE.

Les pointillés verts représentent les corridors écologiques à fonctionnalité réduite, qui ne peuvent être empruntés que par une partie des espèces ou guildes d’espèces, généralement par les espèces les moins exigeantes ou à dispersion aérienne.

Les traits pleins verts notent les corridors écologiques fonctionnels qui sont empruntés ou susceptibles d’être empruntés par l’ensemble des espèces ou guildes d’espèces de la sous-trame concernée. Ils concernent toutes sortes d’espèces ayant des modalités de déplacement différentes (terrestres ou aériennes) et des exigences plutôt élevées en matière de qualité des habitats.

En partant du bois Saint-Martin vers le sud on observe un corridor écologique à fonctionnalité réduite correspondant au passage par le chemin rural n° 1 de Villiers-sur-Marne à Combault, puis n°16 de La Queue-en-Brie à Gournay.

Puis le corridor écologique entre dans le bois du Plessis Saint-Antoine et dans le bois Lacroix où il retrouve une fonctionnalité normale.

Ce corridor écologique traverse ensuite l'urbanisation de La Queue-en-Brie au niveau du Champ-Garni, puis traverse la RD 604 (ancienne RN4) pour rejoindre la forêt Notre-Dame aux Marmousets au niveau du chemin Noir.

Les articles L371-1 et suivants du code de l'environnement et les articles réglementaires imposent la prise en compte  des trames vertes et bleue des corridors écologiques dans les documents d'urbanisme.

Le code de l'urbanisme a prévu plusieurs dispositions pour mettre en place les corridors écologiques :

L'article L151-23 du code de l'urbanisme prévoit que le PLU : "...peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles..."
L'article L151-41 du code de l'urbanisme précise que le règlement peut délimiter : '... 3° Des emplacements réservés aux espaces verts à créer ou à modifier ou aux espaces nécessaires aux continuités écologiques.."
L'article R151-43 du code de l'urbanisme prévoit que le règlement peut : "... 3° Fixer, en application du 3° de l'article L. 151-41 les emplacements réservés aux espaces verts ainsi qu'aux espaces nécessaires aux continuités écologiques, en précisant leur destination et les collectivités, services et organismes publics bénéficiaires ; 4° Délimiter les espaces et secteurs contribuant aux continuités écologiques et définir des règles nécessaires à leur maintien ou à leur remise en état ; 8° Imposer pour les clôtures des caractéristiques permettant de préserver ou remettre en état les continuités écologiques..."

Ces dispositions sont à prendre par les communes de La Queue-en-Brie, du Plessis-Trévise et de Pontault-Combault, toutes concernées par ce corridor écologique.

Où est-elle prévue dans le projet de
PLU du Plessis-Trévise ?

Liaison avenue Gertrand
C'est la seule liaison prévue dans le PLU du Plessis-Trévise (page 41 des OAP), avenue Bertrand, pour relier le bois Saint-Martin au Plessis-Saint-Antoine.

Qui pourrait croire qu'une plate-bande entrecoupée de stationnements serait de nature à restaurer ou préserver une liaison naturelle ?


Où est-elle prévue dans le projet de
PLU de La Queue-en-Brie ?

La page 18 des OAP
Le rapport de présentation du PLU dit, page 50 : "Les corridors linéaires : il s’agit d’espaces de nature ordinaire présentant une continuité au sol, sans obstacles, et permettant de relier deux réservoirs de biodiversité de façon linéaire. Ils permettent les déplacements de la faune terrestre (mammifères notamment)."

La légende de la flèche verte est : "Assurer la préservation de vastes espaces ouverts et des aménagements paysagers qui soient garants de l'intention de continuité écologique".

Qui pourrait nous expliquer ce que signifie le charabia concernant la légende de la flèche ?

Qui pourrait croire qu'une simple flèche verte dans l'urbanisation serait de nature à restaurer ou préserver une liaison naturelle ?

Où est-elle prévue dans le projet de
PLU de Pontault-Combault ?

Le PLU de Pontault-Combault est en cours de révision. Les documents que nous avons montrent le souci de prendre en compte la liaison écologique, mais sans que beaucoup de précision ne soit apporté sur la façon de le faire.

Ayant demandé à être consultés sur le projet de PLU nous interviendrons sur ce sujet, notamment.

Frise quatre saisons
Nous décrivons ci-dessous le tracé le plus évident et le plus naturel de cette liaison écologique.

Ce tracé correspond au corridor repéré dans le SRCE et dans le SDRIF.

Notre étude sur cette liaison ecologique :  La liaison écologique

Nous sommes à votre écoute si vous avez des remarques

L'ordre de grandeur d'une liaison écologique en zone urbaine serait de 25 à 50 mètres pour une liaison prairiale, surtout si elle aurait plusieurs usages. Elle peut être plus réduite localement, sur une distance très limitée.
Frise quatre saisons
Le chemin rural n° 1 de Villiers-sur-Marne à Combault
L'entrée du Bois Saint-Martin
En arrivant au chemin des Princes qui rejoint le bois de Célie et les espaces boisés de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (le bois du Boulay, bois de la Grange, bois de Grace et le parc de Noisiel.

A gauche le bois Saint-Martin, important réservoir de biodiversité protégé par un arrête de protection de biotope

(voir notre page sur le bois Saint-Martin Vers la page bois Saint-Martin).
Le chemin rural n° 16 de La Queue-en-Brie à Gournay
Le chemin rural n° 16
Un chemin bordé d'arbres et d'espaces en herbe, mais où est passé le fossé qui compléterait avec une liaison humide ?
Bourdon sur une centaurée Des herbes sauvages qui permettent aux insectes de butiner. Ici un bourdon des pierres (Bombus lapidarius) sur une centaurée.
La liaison naturelle du chemin de Villiers Les bas-côtés sont habités de plantes sauvages, favorables aux insectes.

Mais la largeur est réduite, il faudrait rouvrir le chemin sur les espaces communs du bois Lacroix (Pontault-Combault) et incorporer dans la liaison écologique des parcelles qui bordent le chemin (Le Plessis-Trévise).
Le chemin de Gournay se glisse dans l'urbanisation
Le chemin de Gournay
L'entrée du chemin de Gournay, depuis l'avenue de Combault et l'avenue de Caminha. La clôture du stade et les murs des constructions, à droite, ne laissent pas beaucoup de place pour la végétation !
Les bas côté sont habités de plantes sauvages, favorables aux insectes.
Mais un peu plus loin une parcelle boisée (AH401) d'environ 4.800 m² pourrait permettre un relais dans le couloir écologique, à condition que la clôture permette le passage de la faune !
Entrée de la parcelle 401
Au bout de la rue Watteau l'entrée de cette parcelle boisée. Un nid d'écureuil a été identifié dans un des arbres de la parcelle.
La largeur est réduite à nouveau Après se trouve une assez longue séquence où la place du végétal est très réduite, mais il était prévue une bande de 10 m de large dans la plus grande partie des parcelles du côté du Plessis-Trévise...

Il faudrait, au minimum, prévoir des emplacements réservés (2° de l'article R151-43 du code de l'urbanisme) et prévoir des passages pour la faune au bas des clôtures (3° de l'article R151-43 du code de l'urbanisme)
Parcelle Au niveau du bassin d'eaux pluviales de l'avenue Louis Daubenton, on observe un nouvel espace ouvert qui conforte la liaison naturelle.

A noter la visite du bassin par le héron cendré (Ardea cinerea) qui doit venir y chercher des mollusques ou des batraciens.
Un bassin d'eaux pluviales
Entre l'avenue Gonzalve et l'avenue Jolly se trouve un autre bassin d'eaux pluviales qui pourrait être mis à profit pour créer quelques milieux humides.

A noter le recul de la clôture du bassin qui permet l'élargissement du corridor écologique.
L'entrée du Bois Lacroix
A l'ancienne entrée du domaine du Bois Lacroix (Pontault-Combault) on retrouve l'avenue Jolly, conservée en chemin naturel, avec un joli charme (Carpinus betulus).

Ensuite le chemin de Gournay rentre dans un espace moins urbain. Une bande boisée de 10 m devrait figurer du côté du Plessis-Trévise (AP92/324 du 23 janvier 1992).
Le bois du Plessis-Saint-Antoine et le bois Lacroix
La  traversée du bois
La liaison écologique traverse ensuite le bois du Plessis-Saint-Antoine (agrandi par la cession de 1,6 ha de forêt par Kaufmann & Broad en 1992).

Elle rejoint le Champ-Garni au nord de la route de Combault, dans un espace aménagé par la Région Ile-de-France avec un cheminement partant de la limite avec Pontault-Combault.
Le Champ-Garni, le Buisson Fleuri
Une route à traverser
Il faut ensuite traverser la route de Combault pour retrouver la plaine agricole du Champs-Garni.
La plaine agricole du Champ-Garni
La continuité écologique est assurée par la traversée de l'espace agricole et le bois du Buisson Fleuri qu'on apperçoit à droite.
Un lotissement bloque le passage
Mais la continuité écologique (La Queue-en-Brie) est interrompue par l'urbanisation. Il faudrait placer sur cette urbanisation des emplacements réservés (voir l'article R151-43 du code de l'urbanisme), pour permettre de restaurer la continuité écologique.
Le boisement de la Pierre-Lais
Le boisement de la Pierre-Lais
Après cette interruption de la continuité écologique par l'urbanisation on retrouve un petit boisement; celui du Mail de la Pierre-Lais, qui permet de retrouver les espaces agricoles.
La vallée du Mortbras
La vallée du Mortbras
La traversée de la vallée du Mortbras par les espaces agricoles de la Queue-en-Brie ne pose pas de problème pour la continuité écologique, qu'il s'agisse des coteaux nord ou sud de la vallée du Mortbras.
Les Quatre-Chênes
Une mare avant la RN4
Un peu en dessous de la RD 604/RN4 se trouve un bassin d'eaux pluviales, une mare, qui accueille des batraciens, un ru s'en échappe qui rejoint le Mortbras.
Le corridor dans la ZAC
Dans la ZAC (contestable et contestée) le corridor écologique serait maintenu et restauré par la réalisation d'aménagements de 25 à50 m de large et un passage sous la RD604/RN4.

Mares, milieux humides et espaces naturels plantés de haies seraient prévus.

On attend que cette proposition fasse l'objet d'une OAP claire et précise dans le projet de PLU de La Queue-en-Brie.
L'entrée du chemin des Quatre-Chênes
Avec l'arrivée sur la partie du chemin Quatre-Chênes restée rurale s'annonce l'entrée de la forêt Notre-Dame et d'une mare qui porte le nom charmant de la mare du Pendu (Ttriturus vulgaris, Sphagnum...)..
La forêt Notre-Dame, a été classée forêt de protection par décret du 25 mai 2016
Les quatre saisons
Vous êtes intéressé par ce sujet ? Prenez contact avec nous pour de plus amples informations, ou pour travailler ensemble.
association-renard@orange.fr
association R.E.N.A.R.D.
3 rue des Aulnes
Le Bois Briard
77680 ROISSY-EN-BRIE

01 60 28 03 04

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