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Dernière mise à jour : 16/12/2019 |
Draveil | |
Quelques images du passé
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Les rives de la Seine, du côté de
Champrosay |
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Grande route de Champrosay, écart
de Draveil à l'époque. |
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La
gendarmerie, les auteurs de l'attentat du courrier de Lyon seraient
passés sur cette route. |
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La dénomination même de Sénart qui veut dire en celte druidique, arbre près de la Séquana (Seine), démontre la relation de cette forêt avec le cours d’eau, qui la longe sur plus de sept kilomètres. C'était un lieu de culte recherché pour les druides, où, l’eau et le bois se rejoignent pour notre plus grand plaisir.Elle couvre une superficie de 3.045 hectares et, s’étend sur onze communes.Au XIXème siécle l'exploitation du bois se faisait par flottage sur la Seine. Des charbonniers vivaient alors dans des huttes sommaires au coeur de la forêt. |
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Louis
IX (Saint-Louis) y fit bâtir l'Ermitage de Notre-Dame de la consolation
vers l'année 1259 et y vint souvent pour faire pénitence. |
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Carrefour de l'Ermitage, les allées rectilignes datent de Louis XIV pour la chasse du grand gibier. Pendant la chasse le roi se tenait avec ses invités au centre du carrefour pour voir les cerfs et les loups traverser les allées, poursuivis par les meutes de chiens. | |
Hutte de
bucherons en forêt de Sénart, les charbonniers vivaient dans des abris
similaires. |
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En 2004, le vénérable chêne subit le coup de grâce. Il est victime d'un incendie volontaire qui le laisse exsangue. Il a inspiré Eugène Delacroix. | |
L'arbre doit son nom au duc d'Antin (1664-1736). Propriétaire du château de Petit-Bourg à Evry, il est surtout surintendant des bâtiments du roi Louis XV et en charge de l'entretien de la forêt de Sénart.Lieu de chasse préféré du monarque, elle est aussi l'endroit où il aurait rencontré Antoinette Poisson, future Madame de Pompadour, à quelques lieues à peine d'un chêne d'Antin alors vert et vigoureux. | |
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Depuis, ne subsiste de cet arbre hautement symbolique qu'un tronc creux et déchiqueté d'à peine trois mètres de haut. Il aurait eu 650 ans ! |
Dans la nuit du 8 au
9 floréal de l'an IV (27-28 avril 1796), va se dérouler un des premiers
hold-ups de France. C'est l'affaire du Courrier de Lyon. La malle poste
qui transportait plus de sept millions d'assignats se rendait à Lyon en
passant par la forêt de Sénart. Le convoi parti de Paris n'arrivera
jamais à Melun. Le convoi qui voyageait sans escorte sera attaqué
par quatre cavaliers aperçus la veille à l'auberge de la Chasse à
Montgeron. Les deux postillons furnet tués et les cavaliers repartirent
avec leur butin. |
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En 1746, le clos du Gué de la Folie est acquis par le fermier général Marin de La Haye, propriétaire du château de Draveil ; une allée plantée de tilleuls relie les deux domaines. Le 25 juin 1963 une partie du parc est vendue à la Société civile immobilière l'Orée de Sénart qui y fait construire un ensemble immobilier de 456 logements répartis en 18 bâtiments. | |
L'entrée
du parc du château de La Folie, où aboutit l'allée des Tilleuls venant
du château de Draveil. |
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L'avenue
du Chateau ou avenue des Tilleuls est
la majestueuse avenue Marcelin Berthelot, composée de quatre
alignements de Tilleuls. L'allée des Tilleuls a été plantée entre 1740
et 1750 par Marin de la Haye, fermier général. |
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Marcelin Berthelot : "1827- 1907 :
chimiste renommé, inventeur de la thermochimie, professeur au Collège
de France. Il écrit des ouvrages scientifiques et philosophiques
qui le font entrer à l'Académie Française (1901). Il exerce
également une activité publique importante : ministre de l'Instruction
Publique et des beaux-arts (1895), ministre des Affaires Etrangères."
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Avenue
du Château, vue de la grille du parc du château de Draveil. Cette
avanue est composée d'une allée centrale et de deux
contre-allées, chacune bordée d'un double alignement de Tilleuls
a été plantée entre 1740 et 1750 par Marin de la Haye, fermier général.
L'allée permet de relier le château de Draveil à sa dépendance du Gué
de la Folie. |
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Le château de Draveil. C'est
Lord Courtenay, propriétaire de 1821 à 1835 qui mit en pace le
blason qui comporte deux sangliers tenant un écu rond, entouré de
la devise "Ubi lapsus quid fecit"
qu'on peut traduire par "Où est le
fautif, qu'ai-je fait ?"
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La Lanterne, pavillon de chasse dans le parc du château de Draveil. | |
La moisson à Draveil, à la ferme
Sance. Cette ferme s'étendait entre l'avenue Marcelin Berthelot et la
rue de Mainville. Cette ferme exploitait 130 hectares de terre, en
1905, sur la plaine des Sables.
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Les moutons de la Sablière | |
Paris Jardin en a pris la place | |
La Place du vieux village | |
La Grande Rue, on voit encore ce bâtimennt, mais les arbres ont disparu. | |
L'église, le petit square a disparu, la place est sans les arbres aujourd'hui. | |
La fontaine Rouffy : Alphonse Daudet s’inspira du docteur Rouffy, que l’on retrouve dans ses romans sous les traits du docteur Rivals. Le monument est inauguré le 11 octobre. 1952 : est transféré à son emplacement actuel ; la fontaine ne fonctionnait plus depuis les années 1930. | |
Draveil comporte une autre allée appelée allée des Tilleuls Louis XIV, parce que plantée à cette époque. (cette photo est actuelle) |
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Boulevard des Marronniers | |
Boulevard des Ormes | |
Si
vous avez des informations complémentaires ou des remarques sur cette
page, comme sur le reste du site, merci de nous en faire part. |
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